La saison de chasse débute le 19 septembre 2024 en forêt de Sénart
Une activité limitée dans le temps
Organisée le jeudi en forêt de Sénart, la chasse débute le 19 septembre 2024. Durant la saison 2024-2025, l’ONF prévoit au total 17 journées de chasse. Aucune action n’a lieu les weekends, les jours fériés et pendant les vacances scolaires.
Face à l’augmentation des dégâts causés sur les cultures et les biens par les sangliers, la Préfète de l’Essonne a pris un arrêté (AR n°2024-DDT-SE-n°165) obligeant les détenteurs du droit de chasse à intervenir dès le 15 septembre dans de nombreuses communes du département, parmi lesquelles figurent Draveil, Etiolles et Tigery. Conformément à cette obligation, le calendrier a été avancé d’un mois par rapport aux saisons précédentes.
L’organisation de la chasse à Sénart
La forêt de Sénart étant encerclée par la ville et arpentée par les nombreux promeneurs, cyclistes et cavaliers, l’ONF encadre directement l’activité. Entre ses personnels et les bénévoles, environ 30 personnes assurent le bon déroulement de la chasse tout en veillant au strict respect des règles de sécurité. En pratique, une action de chasse s’effectue à l’aide de miradors amovibles. Couvrant un périmètre d’environ 100 ha sur les 3 200 ha du massif, une traque dure environ 2 heures, puis se déplace ensuite vers un autre secteur de la forêt. Pendant cette période, promeneurs, randonneurs, chasseurs, cavaliers et cyclistes partagent le même espace. A l’approche des zones concernées, l’ONF invite chacun à être attentif à la signalisation mise en place : panneaux sur les barrières, rubalises apposées sur les chemins, voies d’accès coupées. Il est déconseillé de pénétrer dans les sous-bois ainsi que d’emprunter les allées des zones chassées.
À quoi sert la chasse ?
La forêt de Sénart compte 2 types de grands animaux : sangliers et chevreuils. Dans leurs premières années, les arbres sont fragiles. De faibles hauteurs, ils sont accessibles à la dent des chevreuils. Herbivores, ces derniers consomment les bourgeons et les feuilles des jeunes arbres. Le sanglier, en fouillant le sol à la recherche de nourriture (glands et larves), déracine les plants puis consomme les fruits des arbres.
Présents en trop grand nombre, les chevreuils et sangliers compromettent la régénération de la forêt. Les répercussions dépassent le strict cadre forestier : accidents routiers, clôtures abîmées et jardins labourés en lisère, dégâts sur les parcelles agricoles. Sans régulation, les populations décupleraient rapidement. La chasse limite leur population afin que la forêt puisse se renouveler. Un plan de chasse, validé par la Préfecture définit le nombre de chevreuils à prélever chaque année.
