Une mission d’intérêt général Biodiversité et Paysage pour préserver la richesse écologique des forêts

Avec un budget de 15 M€, en hausse de 20 % par rapport à 2022, la mission d’intérêt général (MIG) biodiversité s'est renforcée en 2023 et a élargi son action avec le financement d’actions sur les plans nationaux d’action grands prédateurs. D'autres thématiques ont été développées : mangroves, équilibre sylvocynegetique, milieux humides et ripisylves et ≪ forêt société ≫ (intégrant la question du paysage).

Cet élargissement a conduit à rebaptiser cette MIG en mission d’intérêt général Biodiversité et Paysage, couvrant ainsi désormais un large éventail des politiques portées par le ministère de la Transition écologique, l'Energie, le Climat et la Prévention des risques.

Différents  chantiers thématiques ont été engagés en 2023 pour accompagner des projets stratégiques comme la rédaction du plan national d’action vieux bois et forêts subnaturelles avec le soutien au réseau FRENE (FoRêts en Evolution NaturellE), la mise en œuvre de la feuille de route sur les travaux forestiers et la protection des habitats d’espèces protégées, la contribution à l’identification des zones de protection forte, ou encore la mise en œuvre de la fiche 4.3¹ des assises de la forêt concernant l’équilibre forêt-ongulés au service des écosystèmes.

Parmi les actions emblématiques menées : rédaction du dossier de création de cinq nouvelles réserves biologiques, formalisation d’un programme de surveillance de la biodiversité des forêts publiques, identification de nouvelles espèces, développement d’un prototype de solution informatique dans le cadre de l’Exploratoire photographique des paysages forestiers. A noter également, dans le cadre d’un accord entre les autorités françaises et espagnoles, la récupération de ponte de grands tetras transmises a un centre d'élevage de l'espèce situe dans les Cantabriques en Espagne dans le cadre d’un accord entre les autorités françaises et espagnoles. Une large part a aussi été réservée aux actions dans les outre-mer, en matière notamment de lutte contre les Espèces exotiques envahissantes (EEE) ou pour la protection des tortues marines.

Ces actions reposent en grande partie sur l'engagement des membres des six réseaux naturalistes, du réseau paysage et du réseau Forêt d'Exception s'appuyant sur un important maillage territorial et un partenariat étroit avec le monde scientifique et associatif, ces acteurs mettent leur expertise au service de projets structurants permettant d'améliorer la connaissance sur les écosystèmes et leur fonctionnement.