La sylviculture : imiter la nature, hâter son œuvre
Coupes d'amélioration, débardage, martelage, multifonctionnalité... Le langage des forestiers est souvent technique et difficile à comprendre. Pour vous aider, les équipes de l'Office national des forêts (ONF) vous proposent un abécédaire des forêts. Avec lui, ces espaces naturels n'auront plus de secrets pour vous. Un petit lexique à mettre entre toutes les mains !
La sylviculture : imiter la nature, hâter son œuvre
Silva, en latin, c'est la forêt. La sylviculture est la culture de la forêt. C’est-à-dire, toutes les interventions du forestier pour produire du bois de manière durable en tenant compte de l’ensemble des enjeux liés à la forêt.
Concrètement, ce sont des opérations techniques (études, travaux d’amélioration, entretien, coupes de régénération, coupes d'éclaircie, coupes définitives, plantations, …), qui nécessitent un savoir-faire technique, des observations et une intervention des forestiers à toutes les étapes de la vie des arbres.
En matière de sylviculture, l'une des grandes qualités du forestier est d’être capable d’observer le milieu naturel, de comprendre son évolution et de calibrer son intervention en conséquence. Le forestier observe un peuplement, puis peut retracer ce qu’il a vécu et projeter comment il va évoluer
Dominique de Villebonne,
adjointe au directeur Forêts et risques naturels à l’ONF.
La sylviculture, consiste à accompagner et orienter l’évolution naturelle des forêts pour qu’elles répondent aux besoins de la société en matière de bois (maisons en bois, meubles…), dans un cadre d’une gestion durable, respectueuse de l'environnement. Les forestiers utilisent d'ailleurs cette expression qui résume la sylviculture : "imiter la nature, hâter son œuvre".