A compter du mardi 17 mai 2022, sont interdits temporairement en forêt domaniale de Rennes-Liffré dans le périmètre défini, l’accès, la circulation et la présence de tout public, hormis des personnes chargées d’une mission de service public en forêt.

Au plus fort de l’incendie, près de 150 hectares de forêt étaient menacés. L’engagement des pompiers a permis de limiter les dégâts à 25 hectares. Le dernier grave incendie remonte à 2003 où 130 ha avaient brûlé. C’est principalement une zone de régénération de la forêt qui a été touchée. Elle est désormais perdue, il faudra aider la forêt à renaitre. Des vieux arbres âgés de 90 à 120 ans ont aussi été touchés, il va falloir surveiller leur réaction au feu. Les arbres réagissent lentement, il n’est pas rare de les voir s’effondrer 2 à 3 ans après un incendie.

Le feu a non seulement altéré le paysage mais a bouleversé la santé des arbres en les soumettant à un stress très important. Fragilisés, ils sont aujourd’hui sensibles aux attaques parasitaires et peuvent devenir des foyers potentiels de contagion de la partie épargnée par les flammes. Cette partie du massif sera donc placée sous surveillance.

Côté biodiversité, ce sont les insectes et les amphibiens qui ont payé le plus lors tribu. Les gros animaux ont d’instinct senti le danger et pu se mettre à l’abri.