Flore et habitats forestiers : une surveillance renforcée
Le projet se construit depuis trois ans déjà et s’inscrit directement dans la stratégie de l’ONF : préparer une forêt plus résiliente au changement climatique. Initié par le réseau naturaliste habitats-flore de l’ONF, il porte une attention spécifique aux impacts du réchauffement climatique sur la biodiversité forestière dans les réserves biologiques.
55 d’entre elles ainsi que 1 200 placettes seront suivies pendant cinq ans par l’ONF et ses partenaires, investis sur ce projet d’avenir : l’Observatoire français de la biodiversité (OFB), l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), le Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE) ainsi que Réserves naturelles de France (RNF).
Dans un premier temps, ce programme s’appliquera sur treize réserves biologiques intégrales hexagonales de forêts domaniales. Tronçais dans l’Allier, Oléron-Saint-Trojan en Charente-Maritime, l’Esterel dans le Var, le Vercors dans la Drôme… Ce suivi essentiel à la préservation de la flore étudiera ainsi une grande diversité de zones écologiques.