Suivi national des petites chouettes de montagne : quelles sont les règles ?
Sur les traces de la Chouette chevêchette et la Chouette de Tengmalm
La Chouette de Tengmalm et la Chevêchette d'Europe ont longtemps été méconnues en France. Ces deux petits rapaces nocturnes vivent préférentiellement dans des sites forestiers de montagne, reculés, souvent difficiles d'accès. Elles utilisent des cavités forées par les pics, dans des arbres sains ou morts pour y nicher.
Dès l'hiver venu, les mâles chantent sur leur territoire pour attirer une femelle puis y fonder une famille et émettent leur chant caractéristique. C'est à cette occasion que les naturalistes peuvent dresser l'inventaire des populations.
Un protocole précis
Pour disposer d’informations sur le long terme, de données scientifiques sur ces deux espèces fragiles, l’ONF et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ont mis en place une collaboration depuis 2007. De nombreux observateurs (naturalistes ou forestiers) réalisent des inventaires chaque année aux 4 coins de la France. Ils agissent en partenariat avec des "responsables massifs" de l'ONF, de la LPO ou de toute autre structure ou association, selon un protocole précis qui permet une rigueur scientifique.
Un de leurs objectifs est de mesurer la dynamique et l’évolution de la répartition de leurs populations sur des "sites de référence", situés entre autres, en forêts publiques. Mais parfois aussi de lancer des opérations de prospections ciblées dans des zones où elles ne sont pas connues.