Boisement forestier sur une carrière de roche massive
Reconstituer un écosystème forestier
L’évolution climatique - imposant des températures élevées, des fortes amplitudes thermiques ainsi qu’un manque d’eau en période végétative - associé à la faible teneur en matière organique dans les terres de remblais redéposées pour une végétalisation sont des indicateurs à prendre en compte sur ce type de projet. Au-devant de ces conditions, l’ONF a permis la sélection d’espèces adaptées. Une intervention qui fait suite à la réalisation d’une étude préliminaire, validée par arrêté préfectoral.
Quelles espèces privilégier ?
L’implantation d’espèces végétales doit être pensée sur le court et le long terme. En effet, l’évolution naturelle ou « successions écologiques » permet à certaines espèces de croître au détriment des autres. Aussi, l’étude du mélange végétal à préconiser doit prendre en compte les caractéristiques physico-chimique du sol, ainsi que les particularités de chaque espèce (besoins nutritifs et en eau, développement, optimum de profondeur racinaire, résistance à la lumière…
Intervention de l’ONF : étapes et réalisation
L’intervention de l’ONF s’est déroulée en 4 étapes clés :
- Analyse, diagnostic et détermination des espèces végétales
- Préparation du terrain
- Travaux implantation d’essences et enrichissement
- Suivi des travaux
1/ Plantation d’espèces pionnières (bouleau verruqueux) bi-pionnières (érable sycomore) et de climax (alisiers, chêne et hêtre) sur une base de 800 unités par hectare
2/ Plantation d’un mélange d’aulne et de robinier faux acacia. Ces essences ont la particularité de fixer l’azote atmosphérique pour en produire des substances nutritives à partir de bactéries spécifiques formant des nodules racinaires. Aussi, ces espèces sont adaptées pour dynamiser une activité microbienne affaiblie sur des sols compactés comme ceux des sites carriers.