Extension du domaine de la lutte contre les feux de forêt
Les risques de feux de forêt n’épargnent aucune région. Pour faire face, l’État a décidé d’étendre à de nouvelles zones géographiques les moyens de la mission d’intérêt général confiée à l’ONF. Au printemps, les équipes expertes DFCI de la zone sud ont ainsi sillonné la France pour dispenser des formations aux équipes de terrain, et notamment aux ouvriers forestiers qui ont accepté de rejoindre la mission Défense des forêts contre les incendies dès cette année 2023. Illustration en images de la journée du 8 juin organisée à Fontainebleau, avec une équipe de choc désormais prête à réagir en cas de détection de feux naissants.
Publié le
03/08/2023
Photo de groupe sur le site de l’Ermitage de Franchard (Fontainebleau). Pendant trois jours, 4 experts DFCI du sud de la France sont venus former 48 ouvriers forestiers de la direction territoriale Seine Nord, volontaires pour ajouter à leur arc de forestier une corde DFCI. L’objectif du 8 juin : détecter les premiers signes d’incendies et intervenir en cas de feux naissants. Une journée sérieuse, intense et opérationnelle, qui n’a pas empêché pour autant la bonne humeur tout au long de la journée, et le plaisir de partager un temps en équipe élargie !
©Hugo Lebrun
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Démarrage de la journée par un apprentissage théorique. Ici, David Roussel à gauche, et Sylvain Fresnais à droite, coordinateur de la région du Vaucluse, rappellent les fondamentaux de la Mission d’intérêt général DFCI. Et notamment l’obligation pour les forestiers d’intervenir pour éteindre les feux naissants, avant même une éventuelle intervention des pompiers sur place.
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Pour agir rapidement en cas d’incendie tout juste déclaré, les patrouilles de première intervention sont véhiculées avec des 4x4 équipés de lance à eau et d’une citerne de 600 litres. Une découverte pour les équipes qui sont reparties de la formation avec une partie des véhicules livrés.
©Hugo Lebrun
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Parmi les formateurs, Yann Robinault, chef des équipes des agents de protection de la forêt méditerranéenne (AFPM), explique comment fonctionne la motopompe et le système d’ouverture des vannes qui active la lance à eau du véhicule.
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Les stagiaires répètent leurs gammes.
©Hugo Lebrun
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Dans chaque patrouille, la coordination est primordiale. Ici, pendant que le conducteur met en route la motopompe, son binôme se charge de dérouler la lance et d’intervenir sur le feu naissant.
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A l’intérieur du véhicule, les stagiaires mettent en application les consignes reçues pendant la partie théorique : chacun doit être capable notamment de manipuler la tablette, outil indispensable permettant d’indiquer et de suivre la cartographie et la géolocalisation du feu et de guider les pompiers.
©Hugo Lebrun
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Un stagiaire s’exerce à une étape fondamentale, loin d’être facile quand on débute : signaler par radio le feu de forêt naissant aux équipes du Centre opérationnel départemental d’incendies et de secours (les pompiers). Le message doit donc être assuré, clair, précis et le plus complet possible. Et s’il y a des légers bafouillements au début, les 4 experts formateurs rassurent les stagiaires : « C’est normal, avec un peu d’entraînement cela deviendra fluide ! »
©Hugo Lebrun
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Le dialogue et la pédagogie des formateurs sont la clé de la réussite. Sylvain Fresnais souligne, après un exercice de mise en situation, les erreurs commises et les détails déterminants qui feront peut-être la différence cet été.
©Hugo Lebrun
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La formation s’achève sur un dernier échange qui de revenir sur les points de vigilance et d’encourager les ouvriers forestiers en leur rappelant le rôle déterminant qu’ils auront à jouer pour éteindre ou limiter la propagation d’un feu avant l’arrivée des sapeurs-pompiers qui auront, eux, à gérer un incendie de grande ampleur.
©Hugo Lebrun
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