Forêt domaniale de Versailles
A la découverte
Ce que vous allez adorer dans cette forêt !
Composée d'un ensemble de petits massifs, cette forêt de 1037 ha surplombe l’agglomération de Versailles et son château à la renommée internationale. Elle entoure le camp militaire de Satory.
Peuplée principalement de chênes et de châtaigniers, elle est traversée par la Bièvre, un affluent de la Seine dont la vallée présente des paysages appréciés : plateaux, coteaux, étangs et vallons alternent sur de courtes distances.
Riche en mares et milieux humides, elle abrite une grande diversité biologique.
Les secrets que cette forêt va vous révéler
La forêt domaniale de Versailles est intimement liée au site du château de Versailles, mais également au site classé de la vallée de la Bièvre. L’histoire de cette forêt reflète la face prestigieuse de l’histoire de France et participe aux grands paysages de Versailles.
Une forêt gérée
La forêt domaniale de Versailles faisait partie des "Bois de la Couronne" avant de devenir domaniale en 1871. Située à 30 km de la capitale, elle fait aujourd'hui partie du vaste croissant forestier de l'ouest parisien comprenant les forêts domaniales de Meudon, Fausses-Reposes, la Malmaison, Marly, Saint-Germain et Montmorency.
Très fréquentée, la forêt domaniale de Versailles comporte de multiples enjeux que les forestiers prennent en compte dans leur gestion.
Il s'agit de conserver l’identité des paysages et d'accueillir le public à travers un réseau d’allées, en bordure des plans d’eau et des mares, dans un contexte très urbanisé.
La forêt de Versailles et les jardins ont traversé des tempêtes, des ouragans, des périodes de froid et de sécheresse. La tempête de 1999 a provoqué la perte de plusieurs milliers d’arbres parfois centenaires. Une politique de repeuplement est menée dans le parc et de rajeunissement dans la forêt domaniale.
Traitée en taillis sous futaie (peuplement mixte composé d’arbres de taillis, issus de souches et d’arbres de futaie, issus de graines) jusque dans les années 1960, la forêt comprend des peuplements vieillissants de chênes qui nécessitent aujourd'hui d'être rajeunis.
Pour conserver la qualité des paysages, les forestiers veillent à limiter l'impact visuel des coupes de régénération. Cette opération sylvicole consiste à exploiter les arbres arrivés à maturité afin de permettre aux jeunes semis de se développer grâce à l’apport de lumière.
De nombreuses actions sont aussi menées en faveur de la biodiversité : gestion spécifique des sites à haute valeur écologique comme les zones humides et les mares, création d'îlots de vieillissement, mélange des essences, maintien d'arbres sénescents, creux ou morts...
Un dernier conseil pratique pour la route ?
Empruntez le vaste réseau de chemins de promenades et profitez des perspectives offertes par les allées rectilignes, les carrefours en étoile conçus pour les chasses royales, les étangs pittoresques, les arbres majestueux, comme le chêne Louis XIV.
Très fréquenté, l'étang du Moulin à Renard renferme aussi une diversité écologique qu'il faut préserver. On y observe canards colverts, poules d'eau, foulques, oies...