Forêt domaniale de Miers

Ce que vous allez adorer dans cette forêt

La forêt domaniale de Miers, traversée par la rivière l’Auze, s’étend sur 359 hectares allant de 270 à 590 mètres d’altitude. Cet endroit idéal pour pratiquer de nombreuses activités de plein air est situé à seulement 15 minutes de route de Mauriac.

Le secret que cette forêt va vous révéler

Avant la Révolution, la forêt était royale et appartenait au seigneur d'Apchon, qui l'a vendue en 1662 à l'abbaye de Brageac. A l’époque, elle occupait une surface d'environ 70 hectares seulement. Les sœurs ne s’en occupaient pas et la laissaient plus ou moins à l'abandon. Jusqu'en 1789, les habitants pouvaient se servir en bois sans limites, mais ces droits ont été abolis lorsque l’Etat reprit les choses en main.

A partir des années 30, plusieurs parcelles privées ont été achetées pour compléter la forêt domaniale et atteindre la superficie actuelle. En 1945, des prisonniers allemands ont commencé la plantation de résineux, terminée en 1963 par des harkis installés dans un camp à proximité du village de Aynes. Sous la direction du dernier garde-forestier de Miers, ils ont également procédé à l'abattage à la main, au débardage des bois et au nettoyage.

Cette forêt a donc été transformée et travaillée à travers les époques et l’histoire française.

Une forêt gérée

La forêt de Miers abrite une faune habituelle (cerfs, sangliers, chevreuils) mais possède aussi une spécificité : un refuge pour les chauves-souris. En parallèle, la flore est composée de nombreuses plantes herbacées.

A l'origine, la forêt se présentait sous forme d'un taillis sous futaie que l'on souhaitait mener en futaie régulière plus intéressant économiquement. Le problème de ce peuplement résidait dans l'hétérogénéité des classes d'âge selon les espèces. En effet, les feuillus (surtout du Chêne sessile), majoritaires dans la forêt, étaient présents bien avant les résineux plantés de manière importante au XXe siècle. Une fois ces résineux plantés, la forêt se composait de 11 % de douglas, 9 % d’épicéas communs, 5 % de grandis, 2 % de sapins pectinés et d’autres espèces en plus petite quantité (Thuya, Mélèze…)

L’aménagement de la forêt, étudié en 2010, s’inscrivait dans la continuité de la gestion passée. Des modifications ont dû être apportées en 2018 sur la gestion du chêne. L’ONF s’est adapté et est passé d’une gestion régulière à une gestion irrégulière. En effet, l’installation insuffisante des semis de Chêne sessile, l’envahissement des parcelles par la ronce et le noisetier, et une situation de fortes pentes, rendaient difficile la régénération des surfaces.

Concernant les résineux, on constate depuis 2019 une accélération des dépérissements notamment sur les essences comme l'épicéa et le sapin de Vancouver, aussi appelé Abies grandis. Des coupes sanitaires sont effectuées sur ces peuplements pour les remplacer par des essences que l’on espère plus résistantes au changement climatique, comme le Douglas, Pin sylvestre, Chêne pubescent.

Un dernier conseil pour la route ?

La forêt est facilement accessible via le parking de la Maison de la forêt, transformée en refuge pour les chauves-souris après sa fermeture il y a quelques années. A pied ou à VTT, vous profiterez d'un réseau de sentiers de plusieurs dizaines de kilomètres. Le chemin qui longe la rivière est une promenade fortement recommandée pour profiter un maximum du paysage, de la nature environnante et pour se ressourcer en toutes saisons. N'oubliez pas de vous équiper en conséquence, surtout en hiver lorsque certains chemins peuvent être difficiles d'accès.

Le respect de la faune et de la flore lors de votre passage est obligatoire. Les campements ou les feux sont interdits. La pêche, autorisée dans l’Auze, est réglementée, tout comme la cueillette.

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Les calendriers de chasse en forêt domaniale