Le Cormier

Il a des feuilles caduques, des fleurs blanches en bouquets et il produit des fruits colorés. Mais ses bourgeons sont gros et visqueux, ses feuilles sont dentées uniquement sur les deux tiers supérieurs et, à l’automne, son vert foncé se transforme en une belle teinte rouge-dorée.

Quant à ses fruits, c’est quelque chose ! Nettement plus grosses que les baies du Sorbier et de l’Alisier, les cormes ressemblent à des mini-poires. D’abord vert-jaune, elles rougissent un peu avant de devenir brunes à maturité. Mais si vous croquez dedans alors qu’elles sont encore jaunes, vous risquez de faire la grimace. Il faut attendre les premières gelées qui les rend blettes c’est-à-dire trop mûres et ramollies, même si c’est nettement moins appétissant.

De tous les sorbiers, c’est celui dont le bois est le plus apprécié. Homogène, dense et à grain très fin, il prend un beau poli et résiste aux frottements. C’est pourquoi il est devenu un bois incontournable dans de nombreux domaines : gravure, sculpture, tournerie, ébénisterie, lutherie, marqueterie, instruments de dessin...

Il se plaît en plein soleil ou à mi-ombre et a su se faire une place dans nombre de haies ou lisières de bois. Tant que le sol est riche et bien drainé, il est aux anges. L’eau stagnante n’est pas pour lui !