L'Alisier Blanc
Ses feuilles
Irrégulièrement dentées, largement ovales, elles sont bien vertes sur le dessus et couvertes d’une abondante pilosité blanche de l’autre côté. L’automne venu, elles virent au jaune brun voire cramoisi.
Ses fleurs
Au printemps, les fleurs blanches de cette espèce sauvage se transforment en petites baies rouges, les alises, comestibles et très prisées des oiseaux. Mais attention… Avant de les déguster, assurez-vous qu’elles soient blettes, à savoir légèrement trop mûres, juste avant leur phase de décomposition.
Pour en faire profiter toute la famille, récoltez-en quelques-unes et cuisinez-les en compotes ou en confitures, vos papilles en seront ravies ! Et comme avec les alises, rien ne se perd, tout se transforme, utilisez les restes pour en faire une eau de vie, légèrement sucrée et acidulée.
Le saviez-vous ?
Riches en tanins, les alises ont également des propriétés médicinales. Consommées avec modération, elles permettent de lutter contre les diarrhées et autres dysenteries.
Son bois
Le bois de l’Alisier blanc est lourd, homogène et très élastique. Sa souplesse et son grain fin font de lui un bois facile à sculpter, particulièrement recherché pour fabriquer des pièces d’ébénisterie, des machines, des gravures… Et même des instruments de musique comme des flûtes !
Où le trouver ?
Pour rencontrer l’Alisier blanc, il vous faudra gravir des collines ou des montagnes, parfois même jusqu’à 1.700 mètres d’altitude ! Quasi inexistant dans le Midi et l’Ouest de la France, c’est à l’Est qu’il se plaît. Dans ces régions, on le connaît plutôt sous le nom de « Sorbier des Alpes ».
Nom scientifique : Sorbus aria
L'ANECDOTE DU FORESTIER
Le « Sorbier de Fontainebleau » est connu depuis le XVIIIe siècle pour être l’hybride parfait de l’Alisier blanc et de l’Alisier torminal. Sa feuille a la rondeur de celle de l’Alisier blanc couplée à une série de pointes dentées venant de l’Alisier torminal.