Le Petit-duc scops

Comme son nom l’indique, le Petit-duc scops n’est pas un gros gabarit ! À peine plus gros qu’un merle, il est l’un des plus petits rapaces nocturnes. On pourrait même le faire tenir dans le creux d’une main ! Aussi appelé “Hibou petit-duc”, ce migrateur aux yeux jaunes apprécie le voisinage des hommes. La journée, il est immobile et se camoufle à la perfection grâce à son plumage ressemblant à l’écorce des arbres. Il révèle sa présence par son chant au crépuscule, et surtout la nuit, où il reprend ses activités.

Où le trouver ?

En France, le Petit-duc est implanté dans tous les départements du sud-ouest. Il occupe de préférence les milieux semi-ouverts comme les landes, les friches ou les prairies. Les vieux arbres, les bois entrecoupés de clairière et les parcs boisés jusque dans les villes conviennent aussi parfaitement au Petit-duc scops pendant la période de reproduction. Car ce hibou minuscule est un véritable globe-trotteur : il passe l’hiver au chaud et au sec en Afrique, entre le Sénégal et l’Éthiopie !

©ONF

Habitudes et comportement

Le Petit-duc scops est à 90 % insectivore. Il apprécie tout particulièrement les sauterelles, les criquets et les chenilles, qu’il capture à terre ou le long des branches. Plus grandes que les mâles, les femelles ont une alimentation plus diversifiée et se nourrissent de passereaux et de petits rongeurs.

Le saviez-vous ?

Les couples de Petit-duc ne construisent pas de nid : ils se contentent de trous dans de vieux arbres creux ou de vieux murs. Si ces habitats viennent à manquer, ils peuvent occuper d’anciens nids de rapaces ou de corbeaux. Et oui, le recyclage existe aussi chez les animaux !

L'ANECDOTE DU FORESTIER   

Chanteur inépuisable, le Petit-duc scops commence à chanter en mars/avril jusqu’à l’été, livrant chaque nuit des notes flûtées et mélodieuses qu’il répète inlassablement toutes les deux ou trois secondes. Si la femelle est conquise, c’est alors un nouveau duo de chanteurs qui se forme...