Le Milan royal

Oiseau de taille moyenne, le Milan royal peut mesurer jusqu’à 1,95 mètres d’envergure quand il déploie ses ailes. Il est facilement reconnaissable à son plumage châtain-roux et à sa queue profondément échancrée. Bien plus que celle de son cousin, le Milan noir ! La base de son bec, ses pattes et le tour de ses yeux sont jaunes. Ses iris ambrés lui procurent une vue près de 8 fois supérieure à celle de l’homme, bien utile pour capturer ses proies au sol.

Où le trouver ?

Le Milan royal préfère les zones agricoles associant élevage et polyculture aux milieux très boisés. Pâtures, prairies, paysages vallonnés sont à son goût, mais rarement au-delà de 1.000 mètres d’altitude. C'est dans le Massif central qu'on le croise le plus souvent, devant le Jura, le Grand Est, le piémont pyrénéen et la Corse.

©ONF

Habitudes et comportement

Opportuniste par excellence, le Milan royal se nourrit de tout ce qui lui tombe sous le bec : qu’ils soient morts ou vivants, rongeurs, poissons, oiseaux, lézards, insectes sont susceptibles de satisfaire son appétit. Même des vers de terre !

Le saviez-vous ?

Les landes et bruyères forestières sont le terrain de chasse privilégié du Milan royal. Pour capturer ses proies, ce rapace diurne ne compte pas sur la vitesse. Bien loin de là, puisqu’il se déplace en moyenne à 54 km/h. Dans le ciel, il est plutôt un planeur nonchalant qu’un prédateur agressif. Avec sa longue queue lui servant de gouvernail, le Milan royal vole en traçant de larges cercles, avec des battements calmes des ailes, et remonte jusqu’à une haute altitude en profitant des courants thermiques. S’il reste un bon chasseur, il n’a pas l’agilité suffisante pour attraper une proie en vol.

L'ANECDOTE DU FORESTIER   

Le Milan royal se reproduit uniquement en Europe. Mais selon sa région d’adoption, il sera ou non migrateur : s’il vit dans le sud de la France, il est sédentaire ; s’il vit au nord, il migre vers le sud, parfois jusqu’en Afrique.