Forêts en scène : la forêt prend racine à l’Académie du climat
A l’Académie du climat, on y entre comme dans une forêt : librement ! Les portes sont grandes ouvertes, les lieux sont accueillants, invitent à la déambulation et la végétation y est en éveil. Véritable ambassade des intérêts environnementaux, l’Académie du Climat se propose d’être un lieu dédié à la découverte et à la discussion autour de la question climatique sous tous ses aspects.
Les superbes murs boisés qui accueillaient l’événement étaient justement l’occasion de rappeler ce pourquoi on est là. Le bois.
Le bois, la forêt, l’importance de la forêt dans nos vies, le rôle essentiel de ces poumons verts pour la bonne santé de notre planète, ce refuge incroyable pour une faune et une flore malheureusement menacées, les services indispensables rendus à la forêt par les équipes de l’ONF, et l’urgence à préserver ce patrimoine naturel des aléas climatiques de plus en plus fréquents.
Rappelons aussi qu’à l’occasion de la Journée internationale des forêts, les équipes de l’ONF étaient présentes sur de nombreux points du territoire pour animer ateliers, conférences, balades, jeux de piste…. à destination des petits et des grands.
De multiples ateliers à destination des plus jeunes
Dans une ambiance ludique, l’ONF avait imaginé de très nombreux ateliers pédagogiques et récréatifs auxquels un large public de scolaires a participé. Ici de la cuisine à base de produits forestiers, des projections 100% nature, là des ateliers de jardinage et de plantation de graines, des empreintes d’animaux pour savoir reconnaître, cerfs, chevreuils, sangliers…600 élèves de CM2, venus d’un peu partout, se sont plu à courir d’un atelier à l’autre, à semer du sureau, goûter du pourpier, reproduire le portrait d’une chouette ou d'un rapace. « On a de la chance de passer la journée en forêt ! », lance l’un d’entre eux. Tout est dit, grâce à quelques petits mots.
Il est très important pour l’ONF de dialoguer avec les plus jeunes pousses. Si les enfants s’estiment chanceux de vivre la forêt et de toucher du doigt tout ce qu’elle peut offrir en l’espace de quelques jours, nul doute qu’a été semée, quelque part dans leur esprit fertile, l’idée que la forêt est un trésor à sauvegarder.
Tables rondes
Pour un public plus averti et désireux d’explorer le champ des possibles, de nombreuses conférences avaient été organisées pour discuter des mille facettes de la forêt. La forêt comme écrin de biodiversité, la forêt à l’heure du changement climatique, la forêt comme berceau de légendes, refuges à grosses et petites bêtes, la forêt comme source d’inspiration infinie et d’engagement profond. Auteurs, artistes compositeurs, sculpteurs, peintres, plasticiens, biologistes, arachnologues, herpétologues, chanteurs, pianistes…il y avait du monde autour de la table.
Des animations grand public
En ces jours de fête, on pouvait aussi danser et battre le rythme sur le parvis de l’Académie, entraînés par une batucada endiablée. La buvette solidaire et responsable proposait une pause gourmande bienvenue. Et pour finir le programme en beauté, on pouvait assister, ébahis, à des démonstrations de tonnellerie. L’occasion d’admirer le travail remarquable réalisé sur le bois, matériau écologique par excellence.
Enfants, parents, accompagnateurs, simples visiteurs, tous ont eu l’air de se régaler de cette diversité d’activités, de pouvoir mettre la main à la feuille, à la terre, à l’écorce et de repartir avec un souvenir qui rappelle ces journées importantes. Une idée, une information, une image, un mobile de chauve-souris ou un ouvrage sur la forêt.
Lors de la soirée de clôture de cet événement dédié à la découverte, Gaël Faure, auteur-compositeur et amoureux des forêts, a lu à l’assistance séduite un extrait de l’œuvre immense et éternelle de Jean Giono, L’homme qui plantait des arbres. A l’heure du changement climatique et des méga-feux qui dévorent nos forêts depuis de trop nombreux étés, la lecture de Giono apparaît comme un remède, une évidence, un appel à réagir.
A Paris, 6000 visiteurs ont entendu cet appel.
Pour l’ONF, il était très important que ces journées soient une opportunité d’échanger sur ces sujets forts mais aussi que soient permis les moments de joies ou de questionnements entre passionnés de la forêt, désireux de mieux la comprendre, soucieux d’agir pour sa protection à l’image du personnage de Giono, Elzéard Bouffier.