L'ONF en mission Avifaune dans la réserve naturelle de Dunes et Marais d’Hourtin
D’une superficie de 2 150 hectares, cette réserve englobe la plage, la forêt domaniale et la forêt communale d’Hourtin. Elle s'étend de la mer aux lacs arrière-littoraux et inclue les marais périphériques. Une diversité d’écosystèmes qui explique la richesse des espèces animales et végétales que l’on retrouve dans cette réserve, menacée par l’avancée de la forêt et l’érosion naturelle du littoral. Sa conservation est l’un des enjeux majeurs de l’Office national des forêts.
©Giada Connestari / ONFSur la plage, on peut observer le Gravelot à Collier interrompu.
©Giada Connestari / ONFDans les milieux ouverts caractéristiques des dunes, les ornithologues recherchent en particulier le Pipit Rousseline, un passereau très important car inscrit dans l’Annexe 1 de la directive Oiseaux.
©Giada Connestari / ONFLa dune blanche, caractérisée par la présence d’oyats, précède la dune grise, où poussent mousses et lichens. La tranche forestière, composée d’arbustes bas, marque la transition entre la dune et la forêt de pins.
©Giada Connestari / ONFCes pins anémomorphosés préservent la « forêt de production » des intempéries de l’océan. Dans la pinède nichent la Mésange huppée, le Pinson des arbres, le Pouillot Véloce, le Grimpereau des jardins, l’Hypolaïs polyglotte ainsi que la Fauvette Pitchou, tandis que parmi les chênes pédonculés se cache le Pic épeiche.
©Giada Connestari / ONFLa flore basse et très dense de ce dernier est favorable à certaines espèces de fauvettes.
©Giada Connestari / ONFCette compétence demande néanmoins des années d’expérience et de pratique sur le terrain.
©Giada Connestari / ONFPlusieurs passages, de 20 minutes environ, sont nécessaires afin de dresser un constat précis du nombre et de la typologie des oiseaux. D’autant plus que le vent rend difficile l’identification des espèces.
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Celle-ci est caractérisée par des pins aux fûts bien droits. Environ 25 points d’écoute ont été établis pour chaque écosystème, de façon à identifier l’habitat le plus propice aux diverses espèces.
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Elles sont insérées dans le système informatique de l’ONF pour que les ornithologues puissent dresser un constat de l’évolution des populations d’oiseaux dans la réserve.
©Giada Connestari / ONFLe sous-bois riche d’Osmonde Royale est un habitat idéal pour certains passereaux.
©Giada Connestari / ONFLe cercle représente le point d’écoute autour duquel les oiseaux ont été identifiés. Cette technique permet de les compter avec précision en évitant de recenser plusieurs fois le même individu.
©Giada Connestari / ONFLes rapaces tels que le Milan Noir préfèrent les milieux ouverts où ils peuvent plus facilement chasser. C’est pourquoi l’observation des rapaces se fait en hauteur à l’aide de jumelles à longue vue.
©Giada Connestari / ONFPascal Denis et le reste de l’équipe ont déjà identifié une dizaine d’espèces dans la réserve, parmi lesquelles le Milan Noir, ou encore, le Circaète Jean-le-Blanc...
©Giada Connestari / ONFD’une durée de deux ans, cette étude conséquente (160 points d’écoute) permettra de suivre l’évolution des populations d’oiseaux présentes dans la réserve. Le premier passage a déjà permis d’identifier 60 espèces d’oiseaux nicheurs, parmi lesquelles de nombreux passereaux et rapaces. L’arrivée de nicheurs tardifs devrait encore agrandir la liste.